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Le DVIC, le laboratoire d’innovation du Pôle Léonard de Vinci

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Si le Pôle Léonard de Vinci compte trois écoles (ESILV, une école d’ingénieurs généraliste, l’EMLV, une école de management et l‘IIM, une école créative axée sur les jeux vidéo, le développement et l’animation 3D), il dispose également d’un laboratoire d’innovation, le De Vinci Innovation Center (DVIC). L’équipe d’Études Tech s’est rendue au DVIC et a rencontré ses étudiants pour parler de leur projet.

De Vinci Innovation Center, inspiré du MIT MediaLab

Inspiré du MIT MediaLab, le De Vinci Innovation Center (DVIC) est mis à la disposition des étudiants en master des trois écoles du groupe. Favorisant la multidisciplinarité, il leur permet de travailler sur les enjeux sociétaux d’aujourd’hui et de demain, à travers des projets concrets. Le DVIC compte également un Fab Lab mis à la disposition de l’ensemble des étudiants des trois écoles du Pôle Léonard de Vinci. Piloté par une association étudiante, il leur offre l’accès à des technologies avancées telles que la biotechnologie, l’intelligence artificielle, l’impression 3D ou encore la fabrication électronique SMD. 

L’objectif du DVIC ? Reproduire un hub créatif aux compétences multidisciplinaires. Ce hub est piloté par trois Principal Investigators (PI), des chefs de groupes d’innovation. Chacun d’eux collabore avec 20 étudiants du DVIC autour d’une thématique. Actuellement le DVIC compte trois PI :
– Clément Duhart, fondateur du DVIC et PI du groupe “Artifical Lives”, axé sur les frictions technologiques ; 
– Marc Teyssier, responsable du groupe d’innovation “Resilient Futures”, consacré aux alternatives high tech et aux biomatériaux ; 
– Xiao Xiao, chercheuse qui a travaillé au MIT et future PI du groupe “Human Learning” dédié aux innovations dans les méthodes d’apprentissage.

Chaque année, les étudiants du DVIC travaillent sur des projets concrets, à l’initiative des d’entreprises partenaires, confrontées à de réelles problématiques ou bien à leur propre initiative. Chaque groupe est composé d’un étudiant en master 2 et d’un ou plusieurs étudiants en master 1. Marc Tessier nous explique : “ Les groupes se créent de manière harmonieuse et les sujets des projets sont à l’initiative des étudiants. Nous n’hésitons pas à investir dans le matériel technique nécessaire pour leur développement. “

Comment intégrer le DVIC ?

Pour intégrer le DVIC durant leurs deux années de master, les étudiants doivent tout d’abord sélectionner leur majeure (spécialité), puis se préinscrire. Une fois cela fait, ils sont reçus par les responsables des groupes d’innovation pour un échange afin d’évaluer leur motivation et leur compatibilité avec les projets en cours et à venir. 

On ne croit pas à l’excellence par les notes ni le système scolaire. Ce qu’on essaie de faire au DVIC, c’est de dépasser l’apprentissage purement vertical et d’aller vers quelque chose d’horizontal où les étudiants sont considérés comme de réels collaborateurs et les experts de demain. “ souligne Marc Teyssier.

Top 3 des projets tech et innovants des étudiants du DVIC 

Tu souhaites intégrer l’une des trois écoles du Pôle Léonard de Vinci et apporter ta pierre à l’édifice en créant des objets innovants qui vont révolutionner le futur ? Pour t’aider à comprendre ce que réalisent concrètement les étudiants au sein du DVIC, voici un top 3 des projets les plus innovants. 

#1 Le Kombucha corset 

Sais-tu qu’il est tout à fait possible de créer des vêtements à partir de bactéries ? C’est le pari fou que s’est lancé Cédrine, étudiante en dernière année de master au sein du DVIC. L’idée étant de trouver des alternatives à la surconsommation, grâce au développement de biomatériaux. Cette future ingénieure a réalisé un corset en cuir de kombucha, boisson bénéfique pour le corps. Le kombucha provient d’une bactérie nommée “scoby”. C’est à partir de celle-ci que Cédrine a réalisé ce projet. 

source : DVIC, Pôle Léonard de Vinci

J’étais intéressé par les biomatériaux qui sont arrivés, ici, au DVIC. Le kombucha en faisait partie. J’ai donc recherché des domaines d’application pour le travailler et l’idée de créer un vêtement en kombucha m’est venue. C’est, selon moi, une chouette manière de trouver des alternatives aux problématiques de surconsommation tout en montrant sa propre personnalité dans un domaine technologique “, explique Cédrine.

#2 Le billard interactif

Tu as, sans doute, déjà joué au billard. Mais as-tu déjà joué au billard interactif ? Peu de chance que ta réponse soit oui ! Et pourtant, il existe déjà. Développé depuis trois ans au sein du DVIC, Axel Thevenot et Louis Geisler, deux étudiants du DVIC ont ajouté leur petite touche au billard interactif basé sur des techniques d’intelligence artificielle. Sa particularité ? Transmettre des concepts mathématiques et scientifiques aux joueurs au fur et à mesure qu’ils progressent dans le jeu, grâce à un vidéoprojecteur. Il peut s’agir par exemple de résolutions d’équations dynamiques des informations et autres conseils. Exemple : des projections géométriques. Derrière ce jeu en réalité augmenté, se cache une réelle réflexion sur la manière de révolutionner la pédagogie grâce à des plateformes intégrant l’intelligence artificielle (IA).

source : DVIC, Pôle Léonard de Vinci

#3 Catsuite : une capture de mouvement par e-textile

Dans quelques années, la montre connectée ne sera qu’un lointain souvenir et sera remplacée par les textiles intelligents ! C’est ce que nous promet le projet de Marie, une étudiante du DVIC. Si, aujourd’hui, la plupart des individus souhaitent disposer de données sur leur activité physique, notamment via leur smartphone ou des montres connectées, ils pourront en faire de même avec le e-textile.

La Catsuite va, elle, capturer l’ensemble des mouvements via les déformations du vêtement. “ Au niveau des coudes, il y a des capteurs de flexion. Et au niveau des manches, se trouvent des capteurs de froissement. La Catsuite dispose également d’une enceinte dans la capuche. “ précise Marc Tessier.

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