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Neuralink recherche des volontaires pour tester son implant cérébral

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Neuralink

Neuralink, la start-up d’Elon Musk, recherche des volontaires afin de tester un implant cérébral. Cette manœuvre, bien que prometteuse, est décriée par la communauté scientifique. Études Tech te dit tout ce que tu dois savoir sur cet implant.

Comment fonctionne cette puce ?

Ce mardi, Neuralink a lancé son appel à candidatures pour tester son implant cérébral. L’entreprise a reçu le feu vert de la Food and Drug Administration (FDA) après une batterie de tests sur des animaux. La start-up d’Elon Musk recherche des personnes tétraplégiques ou souffrant de sclérose latérale amyotrophique, résidants sur le territoire américain, pour essayer cet implant à taille humaine. Il s’agit d’un processus sur six ans durant lequel le patient aura des rendez-vous réguliers en clinique, afin de vérifier si tout se passe correctement.

Un robot chirurgical placera un implant de la taille d’une pièce d’un euro, contenant une puce de 8mm, située dans une zone du cerveau qui contrôle le mouvement. Une fois implantée, la puce transmet les signaux cérébraux à une application capable de les décoder. Ainsi, le patient malade devrait pouvoir bouger un curseur ou taper sur un clavier d’ordinateur uniquement à l’aide de la pensée. Sur le long terme, Elon Musk et Neuralink espèrent pouvoir assister les personnes paralysées et permettre aux aveugles de recouvrer la vue. Avec ces premiers implants, l’entreprise souhaite, tout d’abord, vérifier la fiabilité de son robot et de sa puce.

Une démarche fortement critiquée

Si Neuralink a reçu le feu vert de la FDA, c’est grâce à une implantation réussie sur un singe. Celui-ci a été capable de bouger un curseur et de contrôler un clavier d’ordinateur, uniquement à l’aide de la pensée. Cependant, cette réussite ne s’est pas faite sans risques. L’entreprise a été visée par une enquête pour maltraitance. Depuis 2018, 1 500 animaux ont été tués dans le cadre des expériences pour Neuralink, dont des singes, des moutons ou encore des souris. Ces décès résultent de plusieurs facteurs comme une application de la puce effectuée à la hâte et pas adaptée au cerveau de l’animal. Une enquête a révélé qu’une douzaine de singes ont souffert d’un gonflement et d’une infection au cerveau entraînant des souffrances extrêmes. Les scientifiques n’ont pas eu d’autres choix que les euthanasier. Pour se défendre, Elon Musk a déclaré que ces animaux étaient mourants. Cependant, des employés de Neuralink ont démenti ces propos, déclarant que les singes étaient, à la base, en parfaite santé.

Quelles conséquences sur les êtres humains ? 

Une autre source d’inquiétude pour la communauté scientifique : les conséquences de ces puces sur le cerveau humain. Celui-ci est très complexe et l’implantation d’une telle puce pourrait entraîner des dommages irréversibles. Lors des tests infructueux sur les singes, certains ont eu des paralysies, des pertes de coordination ou encore des crises d’épilepsie. Des dommages qui pourraient se répercuter sur l’Homme. Une autre inquiétude réside dans le côté pervers de l’opération. Si Neuralink promeut sa nouvelle technologie, elle reste très discrète sur les éventuelles dérives de sa puce. Elle ne s’est pas exprimée sur les conséquences d’une puce qui tombe en panne ou sur les personnes qui auront accès aux données des patients. Tant de questions qui devront trouver des réponses au fur et à mesure du développement de ces implants cérébraux.

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