Début décembre, l’Institut National Polytechnique de Toulouse (Toulouse INP) et le Groupe des Écoles Centrales (GEC) ont ensemble lancé une réflexion sur la création de Centrale Toulouse Institut, un nouvel établissement qui vise à former des ingénieurs généralistes. Il se constituerait d’une École Centrale ainsi que d’autres Écoles de spécialités. Plus de détails ci-dessous.
Centrale Toulouse Institut, un nouveau visage pour l’INP
Le Groupe des Écoles Centrales (GEC) et l’Institut National Polytechnique de Toulouse (Toulouse INP) ont lancé, jeudi 9 décembre, une réflexion commune dont l’objet est la création de Centrale Toulouse Institut. Ce nouvel établissement pourrait être constitué d’une École Centrale formant des ingénieurs généralistes et d’Écoles de spécialités. « Il intégrerait l’ensemble des activités actuelles de l’Institut National Polytechnique de Toulouse. », précise Toulouse INP et le GEC.
Un projet au stade de la réflexion
Si rien n’est encore officiel, le projet « Centrale Toulouse Institut » pourrait débarquer à Toulouse. Le projet « Centrale Toulouse Institut » vise à redéfinir l’offre, les missions et les cursus des enseignants-chercheurs de l’INP. Le GEC précise que « L’INP Toulouse a déjà plusieurs localisations (Toulouse, Auzeville-Tolosane et Labège, ndlr), qui seront conservées. À ce stade, il n’est pas prévu d’en rajouter. ».
Si l’Institut National Polytechnique de Toulouse forme chaque année près de 4 300 étudiants et 420 apprentis, le nombre d’élèves que pourra recevoir ce nouvel établissement n’est pas encore fixé. Pour l’heure, les deux organismes précisent qu’il s’agit simplement d’une phase de projet et qu’elle va durer au moins un semestre, voir toute l’année 2022. Affaire à suivre donc…
À propos du groupe des Écoles Centrales
Créé en 1990 via un rapprochement entre plusieurs établissements implantés dans le secteur des synergies, le Groupe des Écoles Centrales est aujourd’hui un acteur majeur de l’enseignement supérieur en France et à l’étranger. Il se caractérise notamment par :
– la qualité de sa recherche, notamment en ingénierie ;
– la puissance de son implantation à l’international avec la création de nouvelles Écoles Centrales en Inde, au Maroc et en Chine ;
– la force de sa formation d’ingénieurs généralistes, dite « à la Française » qui respecte à la lettre la « charte Pédagogique Centralienne », reconnue par les entreprises du monde entier.
La Métropole compte actuellement cinq Grandes Écoles Centrales installées à Paris (Supélec), Lyon, Nantes, Marseille et Lille. Une sixième pourrait donc voir le jour à Toulouse. Leurs missions consistent à :
– améliorer la visibilité du concept d’École Centrale et le promouvoir auprès des institutions françaises et internationales ;
– coordonner leurs politiques de recherche ;
– harmoniser leurs projets de formation et le recrutement entre la France et l’étranger (Pékin en Chine, Casablanca au Maroc et Hyderabad en Inde) ; – développer leurs relations avec les entreprises du secteur.
Chaque année, le Groupe des Écoles Centrale, qui compte 800 enseignants et chercheurs permanents, forme plus de 1 500 ingénieurs et. À noter que 12% de la recherche dans les Écoles d’ingénieurs de l’Éducation nationale est réalisée au sein du GEC.